On a posé 3 questions à Lynda Djerbal
Depuis maintenant quelques mois, Lynda Djerbal est la nouvelle médiatrice en santé à Planoise. Nous l’avons interrogée sur les activités qu’elle développe depuis sa prise de fonction au sein de la CPTS CaPaciTéS.
1 - Tout d’abord, pouvez-vous nous rappeler votre parcours et pour quelles raisons vous avez souhaité prendre le poste de médiatrice en santé à Planoise ?
Titulaire d’un diplôme de licence d’enseignement du français langue étrangère, j’ai voulu évoluer dans un environnement multiculturel. Cela m’a amenée à travailler dans le domaine de la médiation, d’abord en tant que médiatrice sociale à la banque postale de Planoise puis, aujourd’hui, en tant que médiatrice en santé avec la CPTS.
À la banque postale, la question de l’accès à la santé est souvent soulevée par les usagers, notamment les personnes en situation de vulnérabilité. Devenir médiatrice en santé me paraissait ainsi une opportunité me permettant, à la fois, d’exercer dans un domaine qui me passionne, mais aussi de répondre à un besoin exprimé par un public avec lequel j’étais d’ores et déjà familiarisée.
2 - Vos activités sont diverses, mais une des plus importantes est d’accompagner des personnes en rupture de soin pour qu’elles puissent accéder à un parcours favorable à leur santé. Comment ce suivi se passe-t-il très concrètement ?
L’enjeu est souvent d’identifier ce qui constitue un blocage et de proposer les alternatives les plus adéquates, l’objectif étant de permettre, à terme, aux patients de devenir autonomes et de poursuivre, par eux-mêmes, leurs parcours de soins. Pour ce faire, nous travaillons en réseau avec plusieurs structures : le Dispositif d’appui à la coordination (DAC), l’Ecole de la 2ème chance, la Mission Locale et les associations sportives et culturelles. Deux permanences sont également assurées, les mardis et mercredis, à la maison de quartier de Planoise et à l’Association PARI – Espace vie sociale.
Concrètement, je rencontre d’abord la personne concernée pour mieux m’enquérir de sa situation. Une fois les blocages identifiés, j’élabore avec elle un parcours de reprise de soins qui comprend des prises de rendez-vous et un accompagnement physique auprès des professionnels de santé. Si nécessaire, un suivi continu et sur le long terme est mis en place.
3 - La prévention est aussi au cœur des activités que vous mettez en œuvre dans le quartier. Pourriez-vous nous les décrire ?
A Planoise, nous travaillons en partenariat avec plusieurs structures associatives et adaptons nos actions aux besoins recueillis sur le terrain. C’est dans cette optique que nous mettons en place des ateliers de prévention sur diverses thématiques : santé féminine, nutrition, addictions… A titre d’exemple, nous avons proposé, en avril dernier, un atelier de sensibilisation à la santé féminine, dont les cancers gynécologiques.
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